L’appareil respiratoire

D’une manière générale, les affections de l’appareil respiratoire des ânes peuvent être diagnostiquées et traitées comme chez les chevaux et les poneys. Une bonne connaissance des troubles spécifiques aux ânes et de l’anatomie de ces animaux facilite cependant le diagnostic et le traitement.

Les maladies respiratoires sont une cause notable de morbidité et de mortalité asine. L’âne n’est pas particulièrement rapide et ses zones de réflexe tussigène sont insensibles, ce qui empêche parfois le diagnostic précoce. Souvent, les mesures médicales préventives, comme l’administration d’anthelminthiques et de vaccins, ne sont pas adoptées aussi rigoureusement que chez les chevaux ou les poneys. Dans ces cas-là, l’examen doit être détaillé et approfondi, et les plans de traitement créés en tenant compte des caractéristiques propres aux ânes.

POINTS CLÉS

• Les zones de réflexe tussigène sont insensibles chez l’âne et ce dernier ne présentera pas forcément les symptômes d’une maladie.

• Le diagnostic précoce n’est pas toujours facile du fait de la nature stoïque de l’âne, en particulier si ce dernier n’est pas soumis à un régime d’exercice physique éprouvant.

• Il existe un risque d’hyperlipémie en présence d’une pyrexie associée à une maladie respiratoire grave.

• L’affaissement trachéal, la fibrose pulmonaire et la néoplasie sont des diagnostics différentiels significatifs chez l’âne âgé.

• Les paramètres physiologiques de référence des ânes diffèrent de ceux des chevaux ou des poneys.