L’appareil digestif

La plupart des affections de l’appareil digestif se présentent comme chez les chevaux et les poneys.

La prévalence des coliques varie selon la population et peut expliquer une mortalité notable.

Le risque d’hyperlipémie et d’ulcération gastrique secondaires aux périodes d’inappétence ou de famine est élevé.

En reconnaissant l’importance de la détection des signes comportementaux discrets et d’une évaluation diagnostique approfondie, il est possible de traiter efficacement les ânes souffrant de colique. Le traitement de l’hyperlipémie et de l’ulcération gastrique secondaires améliorera les chances de guérison complète de l’animal. L’adoption de mesures sanitaires préventives réduira l’incidence des coliques.

Nous n’abordons pas le traitement chirurgical des coliques dans ce chapitre, car la démarche est la même que celle adoptée avec les chevaux et les poneys.

POINTS CLÉS

• La détection d’une colique est parfois difficile ou retardée chez les ânes, du fait de leur nature stoïque et des signes cliniques très discrets qu’affichent ces animaux.

• L’hyperlipémie secondaire constitue toujours un risque avec les coliques ou l’inappétence.

• Une palpation transrectale est vivement conseillée, si elle peut être pratiquée sans danger.

• L’obésité peut compliquer la pratique d’une ponction péritonéale, l’obtention d’une image échographique et l’accès chirurgical à l’abdomen.

• Les maladies dentaires sont largement associées aux coliques.