Early pregnancy diagnosis: efficacy of a commercial test to detect ECF (early conception factor) in serum of mares ?

Introduction

Lors de transplantation embryonnaire, les embryons sont récoltés chez les juments donneuses par lavage utérin le 7 ou 8ème jour après l’ovulation. Cette opération est coûteuse en temps et en matériel. Lorsqu’aucun embryon n’est récupéré (dans ≈ 50% des cas), il n’est pas possible de savoir si cela est du à une absence réelle de l’embryon (non fécondation ou mortalité embryonnaire précoce) ou à un échec de la technique de récolte alors que la jument est gravide. Un test fiable permettant de savoir si une jument donneuse a ou non un embryon avant de réaliser une récolte d’embryon serait de ce fait particulièrement intéressante. Un facteur embryonnaire précoce (EPF) a été décrit chez la plupart des espèces de mammifères comme pouvant être mis en évidence dans le sang maternel dès les 1ers jours du développement embryonnaire par un test complexe dit d’inhibition de formation de rosette. Un tel test a démontré son intérêt dans le cadre des transplantations embryonnaires équines (1). Néanmoins la complexité d’une telle technique de mise en évidence le rend inutilisable en pratique courante. Le but de cet essai est de tester la validité d’un kit de type ELISA commercialisé aux EU d’utilisation très simple et présenté comme capable de différencier les juments gravides des vides entre le 3 et le 30ème jour après l’ovulation. Ce test reposant sur la mise en évidence de ce que le laboratoire distributeur appelle l’ECF® (Early Conception Pregnancy) qui semble correspondre à l’EPF est annoncé comme ayant une sensibilité de 99% et une spécificité de 95%. [...]