L’exercice quotidien de la dentisterie équine par le Technicien Dentaire Equin et la collaboration avec le praticien vétérinaire

Depuis l’ordonnance de 2011, la publication de plusieurs décrets et arrêté a permis d’éclaircir les modalités d’accès au titre TDE mais aussi la manière et les limites de cet exercice pour les non-vétérinaires.

Dès lors les TDE s’inscrivent dans le processus global de soins et doivent collaborer avec les différents acteurs de la santé pour le bénéfice du cheval. Cette collaboration se doit d’être particulièrement active avec le vétérinaire selon plusieurs axes :

• Transmission/ Disponibilité d’informations et d’observations faite par le TDE sur la sphère buccale du cheval,
• Transmission/ Disponibilité des actes de soins effectués par le TDE au vétérinaire traitant,
• Participation/collaboration des praticiens (TDE et vétérinaire) dans des soins conjoint.

La fluidité des rapports et contacts entre les praticiens dans les premiers points seront un des éléments essentiels dans la bonne mise en œuvre d’actes conjoint abordés dans le point 4.

1. Le TDE et son exercice de la dentisterie équine

L’exercice quotidien de la dentisterie équine par le TDE implique une organisation qui- comme beaucoup de praticien en exercice libéral- s’organise essentiellement autour de 2 axes : les consultations et la gestion administrative et comptable.

Il est relativement difficile de généraliser cette modalité d’exercice pour tous les TDE car cette profession naissante du point de vue de la réglementation est en pleine évolution (Cf graphique et statistiques sur la population des TDE)

• Rappel du cadre légal de l’exercice de la dentisterie équine par un non-vétérinaire
• Le titre TDE et la convention d’exercice du TDE.
• Les obligations et devoirs du TDE définies par sa convention d’exercice.
• Les « vétérinaires référents »,
• Les limites de l’exercice du TDE.

2. Transmission/ Disponibilité d’informations et d’observations

Le TDE concentre son observation sur la sphère buccale. Ce qui va amener chez lui une vigilance et une expérience accrue sur les problèmes et pathologies dentaires et/ou de la sphère buccale. Certains de ces anomalies ne relèveront pas de ces compétences. Cependant, ces informations pourront être utile au vétérinaire traitant de l’animal dans le cadre plus global du soin de cet animal ;

Le TDE se doit alors de signaler ces informations a minima au propriétaire du cheval et, mieux encore, au vétérinaire traitant de celui-ci.
Ces remontées peuvent se faire soit par un compte rendu écrit, soit par message, soit par téléphone...

3. Transmission/ Disponibilité des actes de soins effectués

La mise à disponibilité ou la transmission des actes effectués et des actes non effectués par le TDE soit parce qu’ils sortaient de son champ de compétences, soit parce qu’irréalisable dans les conditions du moment sont également des éléments indispensables pour la mise en œuvre d’une vision globale de la sante du cheval par le vétérinaire.

Mise en place d’un rapport de soins, Se mettre d’accord sur le vocabulaire utilisé et sur la nomenclature, [...]