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Intérêt de l’herbe dans l’alimentation. Composante sous-estimée de la ration
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L’herbe constitue une ressource alimentaire permettant de nourrir tout au long de l’année les chevaux. Pas toujours bien valorisée elle peut pourtant s’intégrer pleinement dans les modes d’alimentation des équidés.
L’herbe représente une source de nutriments pour les équins, procurant du bien-être et participant au maintien de leur santé. Elle joue un rôle écologique important par le maintien du paysage, la biodiversité et le stockage du carbone [1].
L’utilisation de l’herbe pâturée est freinée par un manque de confiance des éleveurs. En effet la production d’herbe varie selon les conditions pédoclimatiques, ce qui demande de la technicité pour concilier les performances animales attendues (croissance, lactation, entretien) et la bonne gestion des ressources [2].
A l’herbe, le cheval est opportuniste
Les graminées, composantes principales des prairies naturelles, sont consommées majoritairement par les chevaux. D’autres familles végétales comme les légumineuses ou plantes diverses peuvent aussi être ingérées lorsque la disponibilité des espèces végétales préférées diminue [3].
Lorsque le stade végétatif de l’herbe est plus avancé, le cheval est capable d’ingérer des quantités plus importantes et peut augmenter la durée quotidienne de pâturage pour maintenir son niveau d’ingestion [4].
Lorsqu’il a le choix, il exploite d’abord des couverts hauts au stade feuillu pour maximiser l’ingestion de matière sèche et de matières azotées [2], puis se reporte sur des couverts plus ras pour maximiser l’apport d’azote en délaissant des zones hautes plus matures où il défèque. Les zones de refus peuvent représenter jusqu’à 30 % de la surface sans qu’il y de différenciation floristique [5].
Le cheval peut ingérer autant de matière sèche qu’un bovin
Au pâturage en milieu naturel, le niveau d’ingestion peut atteindre jusqu’à 3,8% du poids vif en matière sèche [3]. La jument allaitante est capable d’ingérer plus de 17 kg de matière sèche d’herbe par jour (2,8% du PV en MS). Lorsqu’elle est complémentée avec des concentrés, son niveau d’ingestion d’herbe diminue. La complémentation énergétique etprotéinique de juments allaitantes de selle n’est pas nécessaire pendant la saison de pâturage lorsque l’herbe offerte est supérieure à 40 kg de matière sèche par jour et par jument, soit une hauteur d’herbe entre 19 et 5 cm. Les foals présentent une croissance et une conformation identiques dans un lot des mères non complémentées comparé à un lot de poulinières complémentées avec de l’orge au pâturage [6].
Le cheval à l’entretien, conduit au pâturage avec libre accès à la prairie, peut ingérer jusqu’à 5% de son poids en matière sèche [7].
« La prairie, une ressource riche à maîtriser »
Dans les régions herbagères, les prairies permanentes naturelles représentent une ressource alimentaire abondante et de qualité. Avec les chevaux, la quantité d’herbe valorisée par le pâturage s’élève en moyenne autour de 3,5 TMS/ha/an [8]. La qualité nutritive de l’herbe dépend du stade de développement à laquelle on l’exploite. Au stade feuillu, l’herbe est riche en énergie et en protéines alors que ses teneurs chutent lorsque la maturité du végétal augmente. Au stade feuillu, l’herbe, offerte à volonté, peut couvrir les besoins énergétiques et protéiniques des équidés à forts besoins alors qu’elle excèdera les niveaux de besoins des équidés à faibles besoins.
Les prairies multi-espèces avec une proportion importante de légumineuses sont connues pour leurs valeurs nutritives élevées intéressantes pour satisfaire les animaux à forts besoins. Les prairies semi-naturelles, dont les espèces végétales ont moins été sélectionnées, sont davantage adaptées pour le pâturage des animaux à faibles besoins [9] [10]. [...]
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Affiliation of the authors at the time of publication
Université de Liège – ULiège, Département clinique des animaux de compagnie et des équidés, Imagerie médicale, Belgique
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