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Gestion de la santé bucodentaire des chevaux gériatriques
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De la même manière que les chevaux vieillissent, leurs dents évoluent avec l’âge également. Les longues couronnes de réserve, l’éruption dentaire continue et le rapprochement interdentaire travaillent de concert pour garder les arcades dentaires correctement alignées et fonctionnelles au cours de la vie du cheval. Un régime alimentaire contenant suffisamment de fibres stimule l’excursion latérale mandibulaire avec pour conséquence une utilisation et une usure optimale de la surface occlusale des dents prémolaires et molaires. Cependant, de nombreux facteurs peuvent interférer avec ces paramètres physiologiques idéaux. Facteurs qui peuvent être à l’origine de différentes pathologies dentaires. Procéder à des examens dentaires de routine réguliers dès le plus jeune âge du cheval, dans le cadre de la gestion de sa santé globale, est donc la clef qui permet d’éviter le développement de pathologies dentaires chez le cheval âgé.
Les anomalies d’usures (malocclusion) et la maladie parodontale sont les pathologies dentaires les plus fréquentes du cheval âgé. Les symptômes liés à ces pathologies sont souvent visibles et parmi ces symptômes on trouve l’hypersalivation, le gâchis alimentaire, la prise alimentaire lente, l’halitose et la perte d’état progressive.
Des changements d’occlusion importants comme une surcroissance focale d’une ou plusieurs dents (supra-occlusion), crêtes transverses excessives, crochets, une dentition « en vague » ou en « marche d’escaliers », sont connus pour être à l’origine d’unemodification de la biomécanique masticatoire, d’engendrer une pression trop importante sur certaines dents et de causer leur déplacement. Avec pour conséquence l’ouverture de diastèmes dans lesquels de la nourriture peut s’accumuler, ce qui constitue la première étape de la maladie parodontale progressive. Cependant, les chevaux gériatriques tendent à développer des diastèmes de manière spontanée sans modification préalable de l’occlusion dentaire, à cause de la réduction du diamètre des dents [1] et de la perte progressive du rapprochement interdentaire. Quand des phénomènes de malocclusion et de maladie parodontale sont diagnostiqués à leur stade précoce, il est possible de traiter ces pathologies dentaires de la même façon que chez le jeune cheval. Parmi ces options thérapeutiques, on trouve l’utilisation de râpes motorisées électriques afin de réduire les dents en supra-occlusion tout en évitant de surchauffer la ou les dents concernées [2] (irrigation intermittente ou continue) ou l’exposition pulpaire iatrogène [3] (en observant régulièrement au cours de la réduction dentaire la couleur de la dentine secondaire). On trouve également toutes les étapes nécessaires à gestion des diastèmes et poches parodontales : le débridement des diastèmes de leur contenu alimentaire, la manœuvre de Schellenberger pour les diastèmes peu sévères, l’ouverture des diastèmes en valve, la mise en place de matériel occlusif semi permanant ou permanant, ainsi que l’extraction des dents mobiles ou trop sévèrement déplacées.
Malgré ces considérations thérapeutiques, lorsqu’un cheval âgé n’a pas reçu de soins dentaires pendant une longue période et présente des anomalies d’occlusion sévères et/ou une maladie parodontale avancée, une approche thérapeutique plus conservative sera envisagée. Une correction complète des anomalies d’occlusion sera impossible en raison de l’espérance de vie limitée de cespatients et de la nécessité de répéter fréquemment les corrections d’occlusion afin d’éviter une exposition iatrogène de pulpe dentaire. Le traitement dentaire de ces patients est orienté vers une optimisation du confort buccal, en éliminant les aspects saillants des dents qui peuvent être à l’origine d’inconfort buccal, notamment les dents en supra-occlusion qui peuvent entrer en contact avec la muqueuse si la dent opposée est manquante. En fonction de la sévérité de la pathologie rencontrée, ces patients devraient être réévalués tous les mois (pour les maladies parodontales sévères) à tous les trois mois (pour les corrections d’occlusion en plusieurs étapes) afin de stabiliser leur santé buccale du mieux possible. Les patients souffrant de maladie parodontale avancées peuvent aussi bénéficier d’un traitement anti-inflammatoire systémique à base d’AINS et d’une antibiothérapie par voie générale. [...]
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